Les Tramites...

C'est un des très grands moments de l'immigration. En France, la paperasse, c'est déjà quelque chose, en Uruguay, c'est un peu comme l'enfer !

Hier, "carne de salud": une visite médicale complète (dentiste, prise de sang, vision, entretien avec un médecin -pas très sympa celui là-, rappels de vaccins...) pour savoir si vous êtes apte à résider en Uruguay, le même dans quelques jours pour savoir si je suis apte à travailler. Jusque là pas de souci, réussi à tout faire en moins de 2h00, un exploit selon Stéphanie !

C'est aujourd'hui que tout se complique... Nos malles sont arrivées à l'aéroport, nous louons une "camioneta" et en route pour l'aeropuerto de Carasco !!!! Nous nous rendons au comptoir Iberia, et là on nous annonce que personne de la compagnie ne travaille aujourd'hui ?!!! Finalement on se rend compte que nos malles sont à l'aeropuerto viejo, dans la zone de frêt ;))) heureusement ce n'est pas très loin. Malheureusement, c'est là que commence le marathon:

Sans indications, nous commençons un peu au hasard les démarches pour récupérer nos biens... Payer par ci, tamponner par là, ah mais vous n'avez pas l'original de la feuille de route ? Ah non, mais où on la trouve ? Très bien on y va (bien sûr tout celà en espgnol uruguayo...), et c'est reparti pour des aller retour entre différents comptoirs/bureaux/caisses... 

Quand on croit que c'est terminé, ben c'est loin d'être le cas ! parce que ce que je n'avais pas compris, c'est que lorsque vous faites votre inventaire, il ne faut SURTOUT PAS le chiffrer !!!! seulement déclarer que ce sont des effets personnels sans aucune valeur... parce sinon (pour nous en l'occurence;), si vous n'êtes pas encore résident on vous demande (pour une obscure raison) de déposer sur le compte bancaire de la douane la valeur en dollars de ce que vous avez déclaré (3500 US$ dans notre cas...gloups). Bien évidemment nous ne l'avions pas anticipé donc retour dare dare à la banque pour un virement (il faut retirer l'argent de notre compte et le déposer sur l'autre, le virement électronique n'existe pas...), retour sur les chapeaux de roues à la Aduana avant la fermeture, et encore quelques petites démarches pour faire sortir nos mallletas (avec l'aide du sosie de Roland Magdane, adorable qui nous a fait gagner une bonne 1/2 heure, muchas gracias senor !), 19US$ de plus pour que le fenwick charge les malles dans la camioneta (220 kg quand même), et enfin vamos a la casa... Pas mal de manoeuvres dans le garage de l'immeuble un peu mal foutu, semi déballage pour alléger, parce que sinon c'est importable, et ça y est, tout est à la maison, la wii, les cd, des bouquins et d'autres choses plus ou moins utiles... Ouf !

Demain d'autres choses nous attendent, dans 15 jours, si tout va bien, ouverture du restaurant.

On oubliera vite ces petits tracas (ça nous fera des anecdotes !), parce que l'Uruguay, c'est quand même bien agréable;)))

 Buenas noche a todos, hasta luego para los nuevos aventuras de la familia WaSa !